Rien ne sait ni ne suit que la trace mimant l’autre, la redoublant pour la gommer et n’en rien laisser que la suite…
Tranquille et éphémère théorie du pas, tâtonnant à la recherche d’un sol propice à la naissance d’un improbable premier pas…
Histoire d’une démarche
Après quelques divagations théoriques et quelques tentatives picturales cette série peut faire figure de prolégomènes à un retour vers la peinture. L’idée est de fonder un petit îlot dans l’archipel des possibles.
Pour cela sommairement la toile et le blanc ; la toile visible sous l’apprêt et figurée par la peinture, mais dont la figure se dissout progressivement tandis que couche après couche, la peinture blanche et lisse recouvre la totalité de la toile. Cette recherche d’une surface d’appui et de strates de peinture appelle les titres puisés dans les quatorze étages du tertiaire. L’opportunité d’une exposition fera passer le peintre à l’écriture d’une petite histoire qui trouvera un lecteur (Michaël Lonsdales) et un danseur (Santha Leng) pour l’interpréter lors du vernissage.